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Va-t-on pouvoir partir ? – L’incertitude du départ pour cause de pandémie – Visa épisode 3

Dernière mise à jour : 4 déc. 2020


J’avais raconté dans un précédent article le fastidieux processus de candidature à un visa de résident pour la Nouvelle-Zélande, puis l’obstacle supplémentaire que représente la pandémie de coronavirus dans ma démarche d’immigration.


Petite mise à jour de notre situation, que l’adjectif « incertaine » a très bien qualifiée dans les derniers mois. A me couper l’envie d’écrire ou de dessiner (d’où le silence de ce blog depuis juillet).


Petit rappel : au moment où je faisais ma demande initiale de visa résident, je devais avoir une réponse au plus tard juste avant mon départ pour la Nouvelle-Zélande le 20 septembre. Bon, c’était déjà un peu hardi, mais nous avions de toute façon planifié des vacances familiales à notre arrivée, je prévoyais donc d'entrer en qualité de touriste si le délai d’examen de ma candidature devait être prolongé.


Confiance (mon moi du futur pense "naïveté") absolue !


Ca c'était avant que la pandémie de coronavirus engendrent des mesures de confinement en Nouvelle-Zélande, entraînant la fermeture temporaire des services de l’immigration. En conséquence, les délais de réponse qui nous sont désormais indiqués dépassent largement notre date de départ initiale. Par ailleurs, du fait de la fermeture des frontières, impossible pour Bébé et moi-même d'entrer en qualité de touriste sans autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités néo-zélandaises !


Confiance écornée…

Nous voilà donc engagés dans de nouvelles démarches pour espérer pouvoir déménager le 20 septembre : formulaire rempli pour demander à bénéficier d’une exception, à la suite duquel nous avons reçu un dossier à compléter avec de nouvelles pièces à fournir, à faire traduire… tout cela semble sans fin, avec une question qui tourne en boucle dans nos têtes : si Bébé et moi-même n’étions pas autorisés à entrer en Nouvelle-Zélande ?


Dans un contexte où j’ai quitté mon emploi et où toutes nos récentes décisions se sont appuyées sur notre certitude d’être partis à la fin du mois de septembre, beaucoup de nos discussions sur les routes de France ont consisté à échafauder mille possibilités de scénarios. Certains, tous en couleurs, nous imaginent dans une nouvelle vie sur une île grecque ou en Corse en attendant un visa, d’autres, bien plus noirs, nous imaginent séparés, l’ensemble de nos projets remis en question et nos économies largement entamées.


Notre humeur et notre niveau de stress ont ainsi fluctué au gré de la place qu’à prise cette incertitude dans nos têtes. Pauvre Bébé a évidemment emmagasiné une partie de ce stress, raccourcissant par la même nos nuits.


Et puis un soir, à une heure du matin, mon téléphone annonce un nouveau courriel…ON NOUS ACCORDE UN VISA TOURISTE POUR 6 MOIS !!!!!


Ô joie Ô joie ! Nous allons donc pouvoir partir et attendre sur place la réponse pour notre visa résident. Cette nouvelle nous soulage et nous remplit d’une nouvelle espérance. Confiance revenue !


Jusqu’à ce que, coïncidence ou non, je reçoive dans les minutes suivantes un deuxième courriel m’annonçant que notre avion est annulé…

Nous avons d'abord imaginé qu’il serait facile d’échanger pour un nouveau billet. Et bien il se trouve qu’en période de pandémie et de fermetures des frontières, il est bien difficile de trouver un vol, et, en outre, les prix se sont désormais envolés ! On nous annonce même que certains européens ont mis des mois à trouver un avion, avec des vols annulés les uns après les autres.


Confiance reperdue…


Heureusement, avec l’aide précieuse d’une bonne fée agent de voyage et un coup supplémentaire dans nos économies (billet payé le double du prix initial...argh), nous avons replanifié notre départ pour le 28 septembre.


Départ théorique dans une semaines donc. Je pressens un article de blog dans quelques mois « visa épisode 4 ».


Je suis confiante, je crois…et je me suis trouvée une nouvelle passion pour les amulettes porte-bonheur :)


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